Mercredi des Cendres
Entrée en Carême
JOUR DE JEÛNE ET D'ABSTINENCE
15h00 : messe à la maison de retraite de Droué
18h00 : messe à l'église de Droué
18h30 : messe à l'église de Mondoubleau
avec imposition des cendres
« Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle » (Mc 1, 15).
« Déchirez vos cœurs et non pas vos vêtements, et revenez au Seigneur votre Dieu, car il est tendre et miséricordieux, lent à la colère et plein d’amour » (Joël 2, 13).
L'imposition des cendres est un rite pénitentiel qui nous invite à nous convertir, c'est à dire remettre notre vie en conformité avec l'Évangile.
Le jeûne et l'abstinence, que l'Église nous demande d'observer en ce premier jour du Carême, ont pour but de nous donner soif et faim de Dieu. Le jeûne regarde surtout notre vie spirituelle. Il nous libère du superflu et nous rend plus disponibles et mieux disposés à la prière et aux actes de miséricorde. Tout au long du Carême, l'Église nous invite à jeûner et à nous abstenir de tout ce qui meuble inutilement notre vie, à nous détourner de nos fautes et nous tourner vers Celui qui nous en guérit, à sortir de nos égoïsmes et nous donner davantage aux autres.
« Pour donner à nos prières un essor plus facile et les faire arriver jusqu'à Dieu, attachons-y les ailes de la piété, l'aumône et le jeûne. » (Saint Augustin (354 - 430), Sermons pour le Carême)
« Il y a trois actes, mes frères, trois actes en lesquels la foi se tient, la piété consiste, la vertu se maintient : la prière, le jeûne, la miséricorde. La prière frappe à la porte, le jeûne obtient, la miséricorde reçoit. Prière, miséricorde, jeûne : les trois ne font qu'un et se donnent mutuellement la vie. En effet, le jeûne est l'âme de la prière, la miséricorde est la vie du jeûne. Que personne ne les divise : les trois ne peuvent se séparer. Celui qui en pratique seulement un ou deux, celui-là n'a rien. Donc, celui qui prie doit jeûner ; celui qui jeûne doit avoir pitié ; qu'il écoute l'homme qui demande, et qui en demandant souhaite être écouté ; il se fait entendre de Dieu, celui qui ne refuse pas d'entendre lorsqu'on le supplie. » (Saint Pierre Chrysologue (406 – 450))
« L’âme, à la différence du corps, se nourrit de sa faim. » (Gustave Thibon (1903 – 2001))
