L'évolution du monde rural
Un monde rural en mutation
Dans la soirée du mercredi 12 juin, le MRJC et le CMR autour de l’Évolution du monde rural se sont posés la question de la place du citoyen dans l’aménagement du territoire. Pour cela, Arthur Perdereau a pris la parole en première partie de soirée pour présenter le travail de cinq étudiants en BTS agricole gestion et protection de la nature au LEGTA, lycée de Vendôme. Le MRJC, après une réflexion et un entretien avec une professeur de l’établissement, a pris sous ses ailes, ces étudiants pour mettre en place une enquête sur le foncier du territoire vendômois.
Celle-ci s’est construite autour de diverses rencontres comme des maires, des élus municipaux, des agriculteurs ou encore des professionnels de la chambre de l’agriculture. Les jeunes ont ainsi fait le constat que le territoire prévu à l’activité agricole vendômoise a diminué de deux cents hectares en une vingtaine d’années. Aujourd’hui, ce sont cinq cents hectares qui sont disponible à l’agriculture. Cette transformation est notamment due à la ligne de chemin de fer Paris-Tours ayant bouleversé l’ensemble du territoire. L’arrivée de celui-ci engendre le désir de construire un tissu d’entreprises qui ne sont au final pas venues.
Mélanie et Arthur du MRJC expose le rural vendômois.
Tous concernés par le territorial
En s’appuyant sur le constat des jeunes et sur l’intervention de Jean Proust, prêtre-ouvrier dans le monde agricole, rappelant les réalités du tissu rural loir-et chérien, les participants ont été amenés à réfléchir sur leur place au sein du territoire. Comment sont-ils impliqués dans la vie territoriale et que font-ils ? Parmi la vingtaine de personnes présentent, des exploitants à la retraite, des élus locaux et des personnes s’interrogeant sur la question du territoire ont pu confronter leurs idées et constats de la réalité rurale et urbaine au sein de quatre groupes de partage.
Le MRJC et le CMR ont souhaité donner une couleur chrétienne à la question traitée en s’appuyant sur des passages de Gaudium et spes, une des quatre constitutions du concile Vatican II. L’abbé Jean Proust rappelle que l’homme est fait à l’image de Dieu, c’est-à-dire qu’il est libre, créateur et responsable. À la suite de cet éclaircissement, les jeunes du MRJC ont animé un débat physique. Ceux-ci donnent une affirmation et les participants devaient choisir entre les camps pour ou contre ou encore la rivière du doute pour ceux qui ne savaient pas trop. Une animation qui a permis de réfléchir sur ce monde rural qui connait une évolution difficile à définir autrement qu’en chiffre.
Josiane AUGIS
La Renaissance du Loir-et-Cher
non publié
Un débat très bougeant