Fake news et autres fariboles — Diocèse de Blois

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Fake news et autres fariboles

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Chronique du 15 février 2019

Peut-être faites-vous partie comme moi des masochistes qui s’obstinent encore par habitude à écouter le matin France Culture. En ce cas, vous avez le privilège d’entendre depuis plusieurs mois et plusieurs fois par jour une petite ritournelle, toujours la même, censée combattre les fake news – en français, les fausses nouvelles. Elle dit à peu près ceci : « Si vous croyez que l’homme n’a jamais marché sur la lune, que la destruction des tours jumelles est un complot de la CIA, qu’un enfant a besoin d’un papa et d’une maman…, alors vous êtes intoxiqué par les fake news. »

Cette manière de faire passer sans avoir l’air d’y toucher un mensonge idéologique en le mettant sur le même plan que les élucubrations les plus farfelues qu’on trouve sur les réseaux sociaux est digne de ce qui se passait dans les années trente de l’autre côté du Rhin. Croire qu’un enfant a besoin d’un papa et d’une maman, c’est du même ordre, pour les bobos de France Culture, que de s’imaginer que l’homme n’est jamais allé sur la lune. Autrement dit : avoir des évidences anthropologiques fondées sur la complémentarité de l’homme et de la femme, c’est être un adversaire du simple bon sens, c’est ne pas être digne de faire partie de l’espèce humaine éclairée et civilisée, celle qui se trouve à l’intérieur du Périphérique.

...« parent 1 » et « parent 2 »...

« Comme vous y allez ! » diront certains. Peut-être, mais dans le même temps, l’assemblée vient de décider sans tambours ni trompettes le 12 février au soir que sur les formulaires d’inscription à l’école publique il ne fallait plus mettre « nom du père » et « nom de la mère », mais « parent 1 » et « parent 2 ». Parler de « père » et de « mère », serait discriminant et homophobe : CQFD. Maintenant ce sont les pères et les mères qui seront discriminés, parce qu’ils auront oublié de numéroter leur parentalité.

J’aimerais vraiment aborder d’autres sujets dans ces chroniques... Mais il faudrait pour cela que je cesse de me mettre en colère en écoutant France Culture. C’est décidé, désormais je n’écouterai plus que RCF !

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