Bientôt des vacances pour se refaire et pour penser aux autres
« Sommes-nous responsables de l’avenir ? » C’était un des sujets du bac philo de cette année. Sujet particulièrement bien venu au moment où nous avons enfin l’impression de sortir d’une série d’événements qui ont profondément perturbé notre vie individuelle et collective depuis une quinzaine de mois, et où un avenir plus normal et moins anxiogène paraît s’ouvrir devant nous. Il nous semble donc que nous pourrons à nouveau prendre notre avenir en mains.
Cet avenir, pour beaucoup de nos concitoyens, ce sera d’abord une période de vacances bien méritées. Car le retour à la normale se caractérise souvent par la surchauffe, au travail comme dans des rendez-vous en tout genre jusque-là maintes fois reportés. Les parents doivent s’occuper de la fin d’année scolaire de leurs enfants et de leur entrée dans la classe supérieure ; les paroisses rattrapent toutes sortes de rencontres qui n’avaient pu avoir lieu et préparent activement l’année à venir. Nous cherchons tous à compenser la réduction forcée de nos activités par un activisme qui nous épuise. Serons-nous plus raisonnables en vacances ? Ce n’est pas sûr ! Je suis prêt à parier que beaucoup auront la bougeotte et reviendront de vacances mal reposés : n’a-t-on pas fait tout récemment des comparaisons avec les « années folles » qui ont suivi le premier conflit mondial ? Le tout en oubliant que dans d’autres régions du monde la pandémie continue à sévir, avec son cortège de maux de toutes sortes.
Il ne faudrait pas que le monde d’après, comme on l’a dit souvent, soit le monde d’avant en pire – et c’est le moment où jamais de s’en préoccuper en ne vivant pas tout à fait comme avant. Pour cela, je vous suggère un programme très simple en deux points : se refaire et penser aux autres. Se refaire, c’est prendre du temps pour se reposer et se nourrir spirituellement : pourquoi pas un temps de retraite ? Penser aux autres, c’est avoir le souci de ceux qui ne pourront pas prendre de vacances parce qu’en temps normal ils n’ont pas la vie à laquelle ils ont pourtant droit avec un travail, un logement décent, ou tout simplement un état de santé satisfaisant. Du 11 au 17 juillet a lieu notre pèlerinage diocésain à Lourdes, que nous avions dû supprimer l’an passé. Nous manquons d’hospitaliers et d’infirmiers pour s’occuper des malades : pourquoi pas vous ? Si vous avez des disponibilités et êtes prêt à rendre service, n’hésitez pas à vous manifester auprès de l’Hospitalité diocésaine à l’adresse suivante : hospitalitediocesaine[at]catholique-blois.net . Merci à vous !