Les Etats généraux de la Bioéthique
7 février 2018
ÉTATS GÉ NÉRAUX DE LA BIOÉTHIQUE : QUEL MONDE VOULONS-NOUS POURDEMAIN ?
"Depuis le 18 janvier, les débats des États généraux de la bioéthique ont commencé.
Leur objectif est simple : permettre à tout citoyen de s’éclairer sur les avancées scientifiques et techniques concernant la bioéthique, se forger un avis et l’exprimer. Ces expressions devront ainsi éclairer les responsables politiques qui porteront la révision de la loi à la fin de l’année 2018. Si l’objectif est simple, les enjeux sont complexes et graves. C’est pourquoi, tous sont invités à participer à ces débats par le dialogue afin de rechercher les voies les plus justes.
L’Église catholique entend prendre sa place et répondre, elle aussi, à la question de fond que ces États généraux nous posent : quel monde voulons-nous pour demain ?
Débattre et comprendre...."
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Le groupe de travail bioéthique de la Conférence des évêques de France propose des fiches thématiques pour aider à mieux comprendre les enjeux des États généraux de la bioéthique.
Fiches du groupe de travail bioéthique
Fin de vie : oui à l'urgence de la fraternité !
Jeudi 22 mars 2018
"Quelles que soient nos convictions, la fin de vie est un temps que nous vivrons tous et une inquiétude que nous partageons. Chacun doit donc pouvoir y réfléchir le plus sereinement possible, en évitant les écueils des passions et des pressions.
Nous voulons avant tout exprimer notre pleine compassion envers nos frères et soeurs en « fin de vie », comme l’Eglise a toujours essayé de le faire. Ils se présentent dans leur faiblesse, parfois extrême. Leur existence est un appel : de quelle humanité, de quelle attention, de quelle sollicitude ferons-nous preuve envers eux qui vivent au milieu de nous ?
Nous saluons les professionnels de santé qui leur procurent une qualité de vie dans une fin de vie la plus apaisée possible, grâce à leur compétence technique et à leur humanité, aussi bien dans le suivi quotidien que dans les situations d’urgence. Certains d’entre eux sont engagés, souvent avec de fortes convictions personnelles, en soins palliatifs. Grâce à eux et à l’effort de déploiement de ces soins, nombre de nos concitoyens vivent de manière apaisée leur fin de vie...."