Au revoir à la communauté des Filles du Saint-Esprit
Ce premier dimanche de septembre a été l’occasion pour les paroissiens de Saint-Pierre Saint-Joseph de témoigner l’amitié et l’attachement de la paroisse et bien au-delà, aux trois religieuses des Filles du Saint-Esprit qui vont quitter Blois dans les jours prochains. Des problèmes de santé les contraignent à rejoindre des communautés dans leur Bretagne natale.
Une longue histoire entre cette congrégation bretonne et le diocèse s’achève. À la demande de Mgr Goupy, une communauté s’était installée à Montoire en 1969 ; elle y vivra jusqu’en 1998. Les premières religieuses sont arrivées à Blois en 1996. Leur charisme est de « vivre une présence simple au milieu de la population, de créer du lien social et d’être signes d’espérance dans ce monde ». Elles ont vécu dans différents secteurs du quartier en raison des démolitions dues au Plan de rénovation urbaine avant d’emménager en 2011 dans la Maison paroissiale près de l’église Saint-Joseph. Les sœurs Marie-Thérèse, Paulette et Yvonne se sont investies dans bien des domaines : pastorale de la Santé, catéchuménat, Secours catholique, accueil des migrants, accueil paroissial, chorale.
Lors de la messe du samedi soir en l’église Saint-Pierre, Mgr Batut a souligné qu’à l’image des douze apôtres, douze religieuses avaient vécu leur vocation durant les vingt-cinq ans de présence à Blois. À l’issue de la messe du dimanche à Saint-Joseph, les sœurs ont reçu une fleur, une aquarelle de Lucien Cousin représentant l’église Saint-Joseph et des gourmandises locales qu’elles pourront faire découvrir dans leurs nouvelles communautés. Elles ont chaleureusement remercié pour l’accueil reçu, les liens créés, les attentions : « Nous voudrions vous dire que nous avons été heureuses dans la présence et la mission dans ce quartier. Nous vous disons un grand merci pour votre accueil chaleureux, pour nous avoir adoptée les unes après les autres, pour votre soutien, vos attentions délicates et fraternelles, tout spécialement en ces temps où la maladie nous a terrassées les unes après les autres. Nous avons aussi porté dans nos prières vos joies, vos peines et vos soucis de famille et cela ne va pas s’arrêter ».
Au revoir, ou plutôt kénavo, Marie-Thérèse, Paulette et Yvonne !
Marie-Annick Pellé
Crédit Photo : Marie-Annick Pellé