70e anniversaire d’ordination du père Claude Picard
Amis, anciens élèves et anciens enseignants de Notre-Dame des Aydes, paroissiens du secteur d’Herbault, sans oublier ses deux sœurs, se sont retrouvés le samedi 27 avril autour du P. Claude Picard afin de rendre grâce pour ses soixante-dix ans au service de l’Église. Plusieurs prêtres et diacres étaient également présents. Parmi eux, le père Pierre Cabarat qui fut élève à Notre-Dame avant de devenir confrère du jubilaire, en a rappelé dans l’homélie les différentes responsabilités : chef d’établissement, professeur, catéchète, chef d’entreprise et bâtisseur. « Un ministère de prêtre ne se limite pas au culte. Dans de nombreuses réunions, par votre présence, votre questionnement, vous nous aidiez, parfois nous forciez, à comprendre le sens de telle ou telle décision. Votre désir d’être apôtre du Seigneur est toujours intact. Vous cherchez à comprendre ce monde, à l’aimer pour trouver la parole la plus ajustée possible pour que nous puissions voir ce qui demeure invisible ». À la fin de la messe, le P. Rodrigue Bissi, curé du nouveau secteur paroissial d’Onzain – Herbault a dit avec émotion son admiration pour « soixante-dix ans de sacerdoce à la suite du Christ, soixante-dix ans au service de l’Église ; plus de vingt-cinq ans au service de l’éducation, de la jeunesse. Nous pouvons aussi rendre grâce pour un plus de vingt-cinq ans au service d’Herbault. Merci à vous, Père Claude Picard, pour ce beau témoignage et pour votre exemple ».
À la salle des fêtes de la commune, le maire Alain Tondereau a exprimé ses remerciements : « J’ai pour vous, mon Père, beaucoup d’admiration pour votre intelligence très vive et toujours active et pour votre immense culture. Nous avons beaucoup de chance de vous avoir depuis tout ce temps pour animer le secteur paroissial d’Herbault ».
Le P. Philippe Verrier qui fut son élève au Grand séminaire avant de devenir son collègue à Notre-Dame a retracé la vie du jubilaire. « Vous êtes rentré à Notre-Dame des Aydes, comme interne, dès votre jeune âge en raison du deuil qui vous a frappés, vos sœurs et vous, avec le décès de votre maman ». Avec humour, il a rappelé les études brillantes en mathématiques et philosophie ; l’année de vicariat à Droué dans des conditions spartiates puis la nomination comme professeur au Grand séminaire en 1952. Ce sont ensuite les vingt-quatre années de présence à Notre-Dame comme professeur de mathématiques puis de philosophie à partir de 1957 et enfin comme directeur. Il ne quittera pas le monde de l’éducation lorsqu’il aura un ministère paroissial puisqu’il restera dans les organismes de tutelle de l’Enseignement catholique. Nommé vicaire général par Mgr Cuminal , le P. Picard deviendra administrateur diocésain au décès de ce dernier tout en devenant curé du secteur d’Herbault en 1991. « Nous vous souhaitons, cher Père Picard, de garder votre esprit critique qui sans être jamais malveillant vous fait deviner tant de chose avec l’acuité et la finesse qui font l’admiration de ceux qui vous connaissent et qui vous aiment ! »
Avant d’écouter l’hommage musical qui a lui a été offert par l’Herbaltoise, le P. Picard a évoqué quelques moments de sa vie qui l’on particulièrement marqué : les années 1943 à 1949 au séminaire des Carmes à Paris ; l’évolution des mentalités, des relations humaines et des effectifs durant les premières années de directorat à Notre-Dame et enfin les voyages à travers le monde qui « aident à mieux toucher du doigt le monde dans lequel nous vivons et de le porter un peu dans son cœur ».
Avant d’inviter l’assistance à partager le verre de l’amitié, le P. Picard a annoncé qu’il quitterait probablement Herbault bientôt. « J’y serai resté vingt-huit ans. Mais depuis treize ans, je ne suis plus responsable de rien, sinon de rendre service si je peux », concluait-il.
Marie-Annick Pellé
À la salle des fêtes de la commune, le maire Alain Tondereau a exprimé ses remerciements : « J’ai pour vous, mon Père, beaucoup d’admiration pour votre intelligence très vive et toujours active et pour votre immense culture. Nous avons beaucoup de chance de vous avoir depuis tout ce temps pour animer le secteur paroissial d’Herbault ».
Le P. Philippe Verrier qui fut son élève au Grand séminaire avant de devenir son collègue à Notre-Dame a retracé la vie du jubilaire. « Vous êtes rentré à Notre-Dame des Aydes, comme interne, dès votre jeune âge en raison du deuil qui vous a frappés, vos sœurs et vous, avec le décès de votre maman ». Avec humour, il a rappelé les études brillantes en mathématiques et philosophie ; l’année de vicariat à Droué dans des conditions spartiates puis la nomination comme professeur au Grand séminaire en 1952. Ce sont ensuite les vingt-quatre années de présence à Notre-Dame comme professeur de mathématiques puis de philosophie à partir de 1957 et enfin comme directeur. Il ne quittera pas le monde de l’éducation lorsqu’il aura un ministère paroissial puisqu’il restera dans les organismes de tutelle de l’Enseignement catholique. Nommé vicaire général par Mgr Cuminal , le P. Picard deviendra administrateur diocésain au décès de ce dernier tout en devenant curé du secteur d’Herbault en 1991. « Nous vous souhaitons, cher Père Picard, de garder votre esprit critique qui sans être jamais malveillant vous fait deviner tant de chose avec l’acuité et la finesse qui font l’admiration de ceux qui vous connaissent et qui vous aiment ! »
Avant d’écouter l’hommage musical qui a lui a été offert par l’Herbaltoise, le P. Picard a évoqué quelques moments de sa vie qui l’on particulièrement marqué : les années 1943 à 1949 au séminaire des Carmes à Paris ; l’évolution des mentalités, des relations humaines et des effectifs durant les premières années de directorat à Notre-Dame et enfin les voyages à travers le monde qui « aident à mieux toucher du doigt le monde dans lequel nous vivons et de le porter un peu dans son cœur ».
Avant d’inviter l’assistance à partager le verre de l’amitié, le P. Picard a annoncé qu’il quitterait probablement Herbault bientôt. « J’y serai resté vingt-huit ans. Mais depuis treize ans, je ne suis plus responsable de rien, sinon de rendre service si je peux », concluait-il.
Marie-Annick Pellé
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