Sainte Marie, Mère de Dieu - 1er janvier 2021 — Diocèse de Blois

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Sainte Marie, Mère de Dieu - 1er janvier 2021

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Commentaires de François Brossier

 

1ère lecture : Nb 6/22-27
En ce 1er jour de l’année, cette bénédiction de Dieu prononcée par Aaron et ses fils vaut mieux que tous les vœux stéréotypés prononcés en ce début d’année.
« Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage » équivaut en français à « Que le Seigneur te montre un visage souriant, » et « Que le Seigneur tourne vers toi son visage » équivaut à « Que le Seigneur te regarde avec bienveillance. »
« Qu’il t’apporte la paix » : au sens fort, le mot hébreu « shalom » veut dire non seulement être en paix mais aussi accéder à la plénitude du bonheur.

François Brossier

 

2ème lecture : Gal 4/4-7
Dieu a préparé de longue date le salut des hommes. Celui-ci s’accomplit pleinement par la venue de Jésus. Étant né d’une femme, il a partagé pleinement notre humanité. Alors que l’humanité est vouée à la mort du fait qu’elle est incapable d’obéir à la loi de Moïse, Jésus est venu la racheter. La loi n’a plus d’emprise sur ceux qui sont devenus des fils. La preuve de cette filiation divine est donnée par l’Esprit qui nous donne l’audace de nous acresser à Dieu en l’appelant « Abba- Père. »
François Brossier

 

Evangile : Lc 2/16-21
Les bergers préfigurent tous les chrétiens qui iront témoigner de leur foi en Jésus le Fils de Dieu jusqu’aux extrémités de la terre. Et « Tout le monde s’étonnait de ce que racontaient les bergers » préfigure tous ceux qui au cours des siècles entendront cette Bonne nouvelle.
Quant à Marie qui « retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur », elle oriente notre lecture dans deux directions : d’une part, Marie est le modèle de la contemplation qui est aussi importante que la mission représentée par les bergers ; d’autre part, elle indique que le sens des événements de la naissance de Jésus ne révèleront leur plénitude de sens qu’à la fin de l’évangile, à la mort et à la résurrection de Jésus.
On notera le contraste entre Jean Baptiste et Jésus : l'évangéliste a longuement raconté sa circoncision et consacré deux versets seulement pour sa naissance ; pour Jésus, c'est l'inverse : à partir de sa venue, pour les chrétiens, le signe d'appartenance au peuple de Dieu n'est plus la circoncision mais le baptême.
François Brossier

On notera le contraste entre Jean Baptiste et Jésus : l'évangéliste a longuement raconté sa circoncision et consacré deux versets seulement pour sa naissance ; pour Jésus, c'est l'inverse : à partir de sa venue, pour les chrétiens, le signe d'appartenance au peuple de Dieu n'est plus la circoncision mais le baptême.
François Brossier

Les bergers préfigurent tous les chrétiens qui iront témoigner de leur foi en Jésus le Fils de Dieu jusqu’aux extrémités de la terre. Et « Tout le monde s’étonnait de ce que racontaient les bergers » préfigure tous ceux qui au cours des siècles entendront cette Bonne nouvelle.
Quant à Marie qui « retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur », elle oriente notre lecture dans deux directions : d’une part, Marie est le modèle de la contemplation qui est aussi importante que la mission représentée par les bergers ; d’autre part, elle indique que le sens des événements de la naissance de Jésus ne révèleront leur plénitude de sens qu’à la fin de l’évangile, à la mort et à la résurrection de Jésus.